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Mstislav Doboujinsky "Le gardien des cochons" d'Andersen

23 décembre 2010 | Mstislav Doboujinsky "Le gardien des cochons" d'Andersen

Livre pour enfants paru en 1922 aux éditions Grjebine

Mstislav Doboujinsky ( 14 aôut 1875 Novgorod - 20 novembre 1957 New-York) est originaire de Saint- Petersbourg.  Il est proche de la Revue de Diaghilev « le Monde de
l ‘art » et memebre du groupe du même nom, il crée les décors pour C. Stanislavski au Théatre d’Art de Moscou. Il collabore ensuite aux Ballets Russes pour les Papillons (1913) et Midas ( 1914)
de Fokine. En 1924, il émigre en Lithuanie puis aux Etats-Unis en 1939 , créant de nombreux décors jusque dans les années 1950. En 1952, il revient en Europe. Il illustre des oeuvres de Pouchkine, de Leskov, de Bounine et de nombreux autres écrivains.
Doboujinsky reste toute sa vie proche de l ‘imagerie populaire russe. Il est une figure majeure de l'émigration russe en Europe et aux Etats Unis où il paricipera à plus de 50 expositions (expostition d'art russe à Bruxelles en 1930). Il fut l'ami de Berberova, d'Alexandre et Nicolas Benois, de Rachmaninoff etc

Mstislav Doboujinsky est enterré au cimetière russe de Sainte Geneviève des Bois près de Paris.

Il est l'auteur de "Souvenirs d'Italie" en 1923 et de "Mémoires" tome 1 édité à New-York en 1976

"J’avais fais la connaissance de Doboujinsky alors que nous étions encore à Berlin. C’était un homme très séduisant. Tout en lui respirait la beauté et la noblesse : sa taille était élancée, ses mains puissantes et un sourire venait souvent illuminer ses yeux intelligents et sérieux, car il avait beaucoup d’humour. Dans son vieil âge, il resta très droit et malgré une certaine raideur de traits son visage demeura mobile. Enfin sa voix calme et musicale s’harmonisait avec son aspect physique. Comme il savait et aimait rire ! Cependant il était encore moins apprécié en France qu’Alexandre Benois. Il n’était même pas considéré comme décorateur de théatre, et en tant que portraitiste ou paysagiste il était complètement ignoré." (...)

A Paris, il s'était mis à collectionner les petites annonces drôles des journaux russes, du genre "Viens à domicile, apporte avec moi des rayons ultraviolets" ou encore ''Elève des lapins. Recherche partenaire, le moins intellectuel possible". Pour m'amuser et m'impressionner, il croisait ses bras sur la table d'un air solennel et, les yeux rivés au plafond, débitait de mémoire les enseignes de la perspective Nevsky du début du siècle, depuis la gare Nicolas jusqu'à l'avenue Liteïny, en descendant d'un côté, puis en remontant de l'autre.

 

Nina Berberova - "C'est moi qui souligne" -  édition Acte-Sud

11:33 Publié dans Doboujinsky, Livres pour enfants | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook

Commentaires

Salut Alex
corriges
éditions Grjebine
et regardes mon site relooké
Andrei

Écrit par : Korliakov Andrei | 17 avril 2011

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